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D’autres informations sur le site internet : paquesencadeau.fr« Mais c’est catholique ça ! » disent les protestants quand on parle du symbole de la croix des cendres. Ceci dit, pourquoi ce symbole devrait-il rester l’apanage de la tradition catholique ?
(Voir le bref historique du mercredi des cendres sur le site.)
Si dans l’histoire de l’Église, le mercredi des cendres donna lieu à de vastes cérémonies, il n’en reste aujourd’hui que ce simple et sobre geste de dessiner une croix avec de la cendre sur le front des croyants. Ce signe invite chaque personne à se replacer devant Dieu avec d’humilité et dans un esprit de repentance, conscient de sa finitude devant son créateur et son rédempteur. Ce symbole des cendres rappelle la nécessité de nous « convertir sans cesse à l’Évangile », de revenir à Dieu.
Les luthériens marquent davantage ce temps du carême que les réformés, et le mercredi des cendres est généralement célébré le premier dimanche du Carême, devenant « le dimanche des cendres ». Théologiquement, Martin Luther ne condamnait pas la pratique du jeûne ni du carême, tant que l’on
avait conscience qu’elles n’ajoutaient rien à la justification du chrétien !
Le but du carême n’est pas de se soumettre à des règles alimentaires, ou d’essayer un nouveau régime ! Mais bien de proposer un temps à part dans l’année pour faire « du vide », de la place en soi pour mieux accueillir Dieu et les autres. C’est un temps pour cheminer vers une simplification de sa foi, retrouver le coeur de la foi chrétienne de tout son être. Avec son intelligence et avec tous ses sens, donc avec son corps.
Le carême offre une occasion de vivre sa foi autrement durant 40 jours pour se préparer à accueillir le Ressuscité !
